Climatisation des bureaux post COVID : un nouveau souffle à trouver ?

Climatisation des bureaux post COVID : un nouveau souffle à trouver ?

Les systèmes de climatisation classiques, qui recyclent et rediffusent l’air ambiant après l’avoir refroidi, peuvent aussi transmettre par voie aérienne des particules virales. A Wuhan, un restaurant entier a ainsi probablement été contaminé au COVID à cause de la climatisation. Mais dans le même temps, la loi impose un minimum de ventilation d’air neuf (air extérieur) pour la santé et le bien-être des travailleurs. Au milieu de ces injonctions un peu contradictoires, il n’est pas évident de savoir quelles sont les meilleures options en matière de climatisation. MAKE Office fait le point pour vous permettre d’y voir plus clair et choisir dès aujourd’hui les solutions de demain.

Limiter la diffusion d’air : ventilo-convecteur VS plafond rayonnant.

Simple à installer et accessible à quasiment tous les sites, le ventilo-convecteur est aujourd’hui le système le plus répandu dans les bâtiments tertiaires. Il rafraîchit ou réchauffe l’air ambiant à travers une batterie froide ou chaude. Mais en brassant et en faisant circuler dans les espaces en moyenne 250 à 450 m3/h d’air, il peut aussi favoriser la transmission de microbes et de virus. Pour éviter cela, le plafond rayonnant offre une alternative intéressante. Ce plafond, qui abrite des serpentins où circule de l’eau chaude ou froide, permet en effet de diffuser de la chaleur ou de la fraîcheur par rayonnement. Il procure ainsi un confort thermique similaire aux systèmes de ventilation et sans aucun risque de contamination. A noter cependant qu’il ne peut s’appliquer sur tous les bâtiments ou toutes les configurations (puissance limitée) et que son coût de construction reste, à ce jour, plus élevé que le ventilo-convecteur.

Maintenir, dans le même temps, l’apport d’air neuf pour le bien-être de tous.

Pour éviter la fatigue et les migraines au travail, la diffusion d’air neuf est indispensable et obligatoire. Le règlement sanitaire départemental et le code du travail imposent en effet un apport d’air neuf (air venant de l’extérieur) de 25 m3/h par personne dans un bureau et 30 m3/h par personne dans une salle de réunion. Le label HQE impose même une valeur minimale de 36m3/h pour un confort optimum. Ce volume d’air diffusé reste toutefois 4 fois moins élevé que dans le cadre d’une climatisation par ventilo-convecteur… Et représente donc un risque sanitaire nettement moins élevé !